CONVOCATION 29 NOVEMBRE 2009: LE 25 NOVEMBRE, JOURNEE INTERNATIONALE CONTRE LA VIOLENCE CONTRE LES FEMMES


Le dernier dimanche du mois: 29 novembre
A la Plaza Mayor (près de la statue du cheval) à midi
Les Femmes en Noir
vous invitent
à leur vigie en noir et en silence
Le 29 novembre 2009

A l’occasion du 25 novembre
JOURNEE INTERNATIONALE CONTRE LA VIOLENCE CONTRE LES FEMMES
Les Femmes en Noir contre la guerre de Madrid
Souvenez vous et soutenez
La réponse des femmes à la violence de l’armée, faire connaître nos sentiments, nos propositions et alternatives à la violence et la guerre.


Expulsons la guerre et la violence
de l’histoire
et de nos vies

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25 novembre, Journée internationale contre la violence contre les femmes
LA REPONSE DES FEMMES A LA VIOLENCE PAR L’ARMEE.


«Nous ne voulons même pas mentionner le nombre de morts parce que pour nous, il est fondamental qu’aucune mort ne devienne une statistique et que les raisons fondamentales de cette lutte ne perdent pas la perspective de l’histoire individuelle et unique de chacune de ces vies, maintenant évanouies. Nous ne voulons pas que cette lutte se dissolve en une sorte de signification numérique concernant les morts mais qu’elle représente plutôt le respect pour la vie».
(Collectif des “Mujeres Creando” de Bolivie).

La guerre est l’expression ultime de la violence et du militarisme. Les guerres présupposent une confrontation organisée de groupes armés avec le but global de contrôler, désarmer, soumettre et détruire l’ennemi. Le militarisme présent dans les sociétés à des degrés divers, exprime une manière de penser, de sentir, de se comporter profondément enracinée dans notre conscience et nos systèmes sociopolitiques.

La violence que les femmes subissent dans des situations de conflit armé est une manifestation extrême de la discrimination et des mauvais traitements qu’elles subissent en temps de paix, et des rapports de pouvoir inégaux entre les hommes et les femmes dans la majorité des sociétés. Quand des tensions politiques et un militarisme latent explosent en conflit ouvert, les attitudes et les mauvais traitements habituels prennent une nouvelle dimension, et toutes les formes de violence contre les femmes sont exacerbées.

Il existe des formes de violence spécifiques contre les femmes dans les situations impliquant des conflits armés et elles sont commises à un degré plus ou moins grand, par tous les acteurs armés qui y participent. Le viol comme arme de guerre est peut-être la violence la mieux connue et la plus brutale que subissent des femmes et de jeunes filles, en même temps que l’assujettissement à l’esclavage sexuel et domestique ainsi qu’une restriction de la liberté de déplacement à cause de la peur d’être kidnappée et violée. En temps de guerre, beaucoup de femmes doivent prendre sur elles des rôles supplémentaires comme seule cheffe de famille et de pourvoyeuse – les femmes et les enfants constituent 80% des millions de réfugiés déplacés qui ont fui les situations de conflit.

Beaucoup de femmes ont maintenant, et ont eu dans le passé, un rôle de leadership important en faveur de la Paix, non seulement comme groupes organisateurs, mais aussi les nombreuses femmes qui s’acquittent de leurs tâches quotidiennes, dont le travail est la maintenance même de la vie. Les voix des femmes deviennent remarquables quand elles expriment leurs sentiments, leurs besoins, leurs propositions et alternatives au militarisme latent et à la guerre, comme démilitariser nos façons de sentir, de penser et d’agir, en promouvant une éducation à la Paix, en promouvant un changement social non-violent; en participant aux tables de négociations; en oeuvrant pour l’autonomie et l’équité, en créant une paix juste et durable et en réclamant la vérité, la justice et des réparations, pour que l’horreur ne soit pas répétée.

«Les valeurs universelles d’amour, de compassion, de solidarité et de tolérance doivent être les bases d’une éthique globale qui devraient être omniprésentes dans la culture, la politique, le commerce, la religion et la philosophie
(Wangari Muta Maathai, militante du Kenya, Prix Nobel de la paix, 2004).

Traduction: Edith Rubinstein

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Mujeres de Negro de Madrid

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En la Plaza Mayor, primera convocatoria