CONVOCATION 28 OCTOBRE 2012: SUR L'USAGE DE LA FORCE PAR LE GOUVERNEMENT


Sur l’usage de la force par le gouvernement

C’est peut-être légal mais est-ce juste?

Alors que la situation socio-économique des citoyens devient chaque jour plus désastreuse, avec des réductions de droits et de libertés, et d’autres mesures extrêmement violentes qui sont utilisées, les privilèges de ceux qui prennent les décisions: les politiciens, les entités financières… demeurent, les mouvements sociaux du pays gagnent en force.

Alors que le fossé grandit entre les intérêts du gouvernement et les besoins de la population, la réplique des citoyens donnent vie et espoir dans les rues. On perçoit un sentiment collectif très fort, un sentiment disant «Nous n’avons pas peur».

Confronté à la mobilisation continue et croissante depuis 15M (un mouvement espagnol de protestation), la réponse du gouvernement a été une répression excessive, qui n’est pas un témoignage de sa force, plutôt de sa peur du peuple. Le manque de volonté de dialogue du gouvernement est la réponse au cri du peuple «Nous ne sommes pas l’ennemi».

Comme féministes et comme antimilitariste, nous pensons que c’est une erreur du gouvernement de faire de la Fuerzas del Orden un ennemi de la citoyenneté, et nous condamnons la violation des droits de la part des Forces de sécurité.

Nous condamnons ceux qui sont responsables de la crise, qui est une guerre économique qui, pour maintenir les privilèges de quelques-uns, appauvrit la majorité.

Nous souhaitons qu’une action directe par la résistance non-violente continue à se développer. La non-violence est maintenant la priorité.

Nous réclamons:
D’éviter par tous les moyens possibles la fracture sociale et d’appliquer des politiques de justice sociale : de promouvoir l’emploi et d’éradiquer la pauvreté, créant des conditions qui résulteront dans l’égalité des sexes.
Que les dépenses pour la répression sociale soient plutôt utilisées pour des politiques sociales.
Que l’information donnée par les médias soient crédibles et permettent le débat.
Que le gouvernement n’établisse pas la censure pour protéger les excès de la police.
Que le système ne soit pas formulé de telle manière à attribuer la richesse commune et publique à l’avantage du privé.
Une enquête indépendante pour déterminer les auteurs réels de ces violations et de la crise, et que ceux qui sont responsables ne demeurent pas impunis.


Traduit de l'anglais par Edith Rubinstein, Bélgica

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