CONVOCATION 28 Janvier 2018: JÉRUSALEM CITÉ DE DISCORDE


JÉRUSALEM, CITÉ DE DISCORDE

En décembre dernier, le gouvernement des Etats-Unis a reconnu Jérusalem comme capitale d’Israël et a annoncé que l’ambassade US sera établie dans cette ville. La version officielle dit que c’est le moyen de donner une impulsion aux négociations de paix dans la région et de donner un soutien aux parties-membres. Ceci a créé une longue liste de conséquences et l’une des plus sérieuses est la traînée de sang et de violence qu’elle a générée en Palestine.

Les Nations Unies ont approuvé une résolution contre la décision de reconnaître Jérusalem comme la capitale d’Israël, la dite résolution approuvée par 180 pays avec 35 abstentions et huit votes contre. Cette résolution a eu lieu après que le Conseil de sécurité ne l’ait pas passée à cause du veto des Etats-Unis.

Jérusalem, ville sacrée pour les grandes religions monothéistes, a toujours été au centre du conflit. Pendant très longtemps, Israël n’a pas systématiquement respecté les résolutions de l’ONU et a violé les droits humains du peuple palestinien, avec l’acquiescement des organisations internationales. De plus, le gouvernement d’Israël mène une politique pour clôturer et expulser le peuple palestinien de Jérusalem et de tous les territoires occupés en général. La décision de Donald Trump est le coup de grâce contre une population qui est acculée et maltraitée.

L’organisation des Femmes en Noir a précisément émergé en 1988 à Jérusalem quand des femmes juives ont dit NON à l’occupation. C’était le premier collectif social qui manifestait publiquement en Israël contre la politique d’occupation des territoires palestiniens de leur propre gouvernement. D’après cette version, 30 ans plus tard les Femmes en Noir de Madrid continuent à réclamer :

Que les accords précédents concernant Jérusalem soient respectés et qu’aucune nation ne reconnaisse Jérusalem comme la capitale.

Que le gouvernement des États Unis n'intervienne pas dans le conflit Palestino-Israelien pour incliner la balance politique aux dépences des droits et la soufrance du peuple palestinien.

Que le gouvernement israélien cesse l’occupation et la politique de violence contre le peuple de Palestine et reconnaisse le droit de ses citoyens d’être en désaccord avec sa politique, et que le gouvernement cesse la persécution et la stigmatisation des Israéliens pacifistes.

La fin de la violence de groupes armés palestiniens.

Que l’Espagne révoque ses agréments militaires et son commerce d’armes avec Israël.

Que la justice internationale ne laisse pas impunie la politique de violence du gouvernement israélien et sa violation des traités internationaux.

Nous sommes solidaires avec les 63 étudiants israéliens d’écoles secondaires qui ont signé une lettre dans laquelle ils déclarent leur refus de servir dans un service militaire obligatoire malgré le risque d’être emprisonnés que leur décision implique. Et, en général, nous exprimons notre soutien et notre appréciation des objecteurs militaires, des pacifistes et des antimilitaristes d’Israël et de Palestine.

Traduit de l'anglais par Edith Rubinstein, Bélgica

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Mujeres de Negro de Madrid

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