CONVOCATION JUIN 2011: POUR LE MOUVEMENT PRENEZ LES PLACES
Femmes en Noir
SOUTIEN POUR LE MOUVEMENT PRENEZ LES PLACES
SOUTIEN POUR LE MOUVEMENT PRENEZ LES PLACES
Comme femmes, nous sommes surexcitées et émues par la grande mobilisation sociale qui, propulsée par 15M et une Démocratie réelle maintenant, s’est emparé des places et des rues de nos villes.
Comme pacifistes et comme anti-militaristes, nous sommes enthousiasmées par l’engagement de non violence adopté par ce mouvement, dans des campements ainsi que dans des manifestations. Et pas seulement par ses aspects explicites – résistance pacifique, bonne volonté, des fleurs comme symbole – mais aussi par le respect accordé aux autres et à l’ambiance générale, et avec la conviction fondamentale de ne pas créer des ennemis, facilitant le dialogue avec ceux qui pourraient être d’un avis différent.
Comme militantes, nous ne pouvons qu’être agréablement surprises par l’écho que cette nouvelle impulsion, pleine de fraîcheur et d’imagination, a suscité dans notre société et qui a révélé l’idée d’un sentiment profond de déception et d’aliénation provoqué par la politique actuelle.
Il a non seulement mis en action un système horizontal, qui permet la participation de toute personne également, mais l’expression de masse a été réalisée par des « mots sans voix » qui sont des gestes, sans repousser l’option d’exprimer ses désaccords et ses différences.
Sans grandes idéologies, en se basant sur des choses concrètes et en exprimant des solutions concrètes, il a démontré sur les places que la société a d’autres moyens d’exprimer une action politique.
Comme féministes, nous sommes parfois ambivalentes. D’un côté, nous recevons avec plaisir certaines attitudes qui l’emportent rarement, comme le soin de promouvoir un langage inclusif (de genre, pour les sourds, la traduction vers d’autres langues) et la recherche d’un langage respectueux et non-offensif. D’un autre côté, nous sommes déçues à cause de la faible compréhension du féminisme et le rejet que ce mot provoque sans le moindre effort pour comprendre pleinement ses profondes ramifications et significations. Nous regrettons et dénonçons les agressions que des femmes et des collectifs de femmes qui ont participé à la mobilisation ont connues, et nous lançons un appel pour leur apporter réparation et dignité.
Nous avons participé et continuerons à participer aux initiatives qui surgissent d’assemblées populaires des quartiers de la ville, des campements, parce que nous soutenons les prémisses de ce mouvement et que nous voulons être dans la rue avec les gens. Nous sommes confiantes dans la continuation et la persévérance des actions qui concerneront un changement, pas seulement dans la politique parlementaire mais aussi dans la conscience de la société civile.
Nous savons que le processus n’est pas facile et que des erreurs sont possibles. Et parce que nous savons que nous avons des défauts, nous mettrons d’autant plus de zèle pour nous efforcer de les minimiser.
Nous voulons maintenir les places comme un symbole de l’expression du peuple, comme des agoras où les esprits s’ouvrent en partageant des idées avec les autres.
Et nous voulons, bien sûr, maintenir en vie le souvenir de ces belles places et squares libérés où tellement de défenseurs des droits humains ont perdu la vie au cours de l’histoire.
Traduce del ingles: Edith Rubinstein
Comme pacifistes et comme anti-militaristes, nous sommes enthousiasmées par l’engagement de non violence adopté par ce mouvement, dans des campements ainsi que dans des manifestations. Et pas seulement par ses aspects explicites – résistance pacifique, bonne volonté, des fleurs comme symbole – mais aussi par le respect accordé aux autres et à l’ambiance générale, et avec la conviction fondamentale de ne pas créer des ennemis, facilitant le dialogue avec ceux qui pourraient être d’un avis différent.
Comme militantes, nous ne pouvons qu’être agréablement surprises par l’écho que cette nouvelle impulsion, pleine de fraîcheur et d’imagination, a suscité dans notre société et qui a révélé l’idée d’un sentiment profond de déception et d’aliénation provoqué par la politique actuelle.
Il a non seulement mis en action un système horizontal, qui permet la participation de toute personne également, mais l’expression de masse a été réalisée par des « mots sans voix » qui sont des gestes, sans repousser l’option d’exprimer ses désaccords et ses différences.
Sans grandes idéologies, en se basant sur des choses concrètes et en exprimant des solutions concrètes, il a démontré sur les places que la société a d’autres moyens d’exprimer une action politique.
Comme féministes, nous sommes parfois ambivalentes. D’un côté, nous recevons avec plaisir certaines attitudes qui l’emportent rarement, comme le soin de promouvoir un langage inclusif (de genre, pour les sourds, la traduction vers d’autres langues) et la recherche d’un langage respectueux et non-offensif. D’un autre côté, nous sommes déçues à cause de la faible compréhension du féminisme et le rejet que ce mot provoque sans le moindre effort pour comprendre pleinement ses profondes ramifications et significations. Nous regrettons et dénonçons les agressions que des femmes et des collectifs de femmes qui ont participé à la mobilisation ont connues, et nous lançons un appel pour leur apporter réparation et dignité.
Nous avons participé et continuerons à participer aux initiatives qui surgissent d’assemblées populaires des quartiers de la ville, des campements, parce que nous soutenons les prémisses de ce mouvement et que nous voulons être dans la rue avec les gens. Nous sommes confiantes dans la continuation et la persévérance des actions qui concerneront un changement, pas seulement dans la politique parlementaire mais aussi dans la conscience de la société civile.
Nous savons que le processus n’est pas facile et que des erreurs sont possibles. Et parce que nous savons que nous avons des défauts, nous mettrons d’autant plus de zèle pour nous efforcer de les minimiser.
Nous voulons maintenir les places comme un symbole de l’expression du peuple, comme des agoras où les esprits s’ouvrent en partageant des idées avec les autres.
Et nous voulons, bien sûr, maintenir en vie le souvenir de ces belles places et squares libérés où tellement de défenseurs des droits humains ont perdu la vie au cours de l’histoire.
Traduce del ingles: Edith Rubinstein
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